BYOD, CYOD, COPE… Comment connecter vos collaborateurs au SIRH ?

Lorsqu’un décideur des ressources humaines se penche sur la question de son système d’information (SIRH), et des multiples options d’outil et d’application qui s’offrent à lui, il y a deux phénomènes qu’il ne peut plus ignorer.
  1. Le « blurring » entre vie privée et vie professionnelle l’oblige à concevoir des applications disponibles toujours et en tous lieux ;
  2. A titre personnel, ses collaborateurs sont vraisemblablement mieux équipés qu’ils ne le sont par le biais de l’entreprise.
D’après le dernier baromètre du numérique du Crédoc, on trouve en effet un téléphone mobile dans 93% des foyers français, un smartphone dans 65% des cas, une tablette (à 40%)… Et Internet dans plus de 8 foyers sur 10. Bref : vos collaborateurs sont ultra-connectés. Et ils estiment normal de pouvoir régler leurs petits et grands soucis RH dans le métro, à la maison, ou dans la salle d’attente du médecin…

BYOD, CYOD, COPE : les trois réponses des entreprises14

Pour faire face à ce phénomène, les entreprises cherchent depuis plusieurs années à édicter des règles. Et à encadrer l’usage d’appareils « perso » dans le cadre du travail. En règle générale, leur réponse a consisté à adopter l’une de ces trois lignes de conduite :
  • BYOD (pour Bring Your Own Device). Le collaborateur vient avec son device personnel, acheté sur ses propres deniers, et accède à son gré à toutes les applications RH ;
  • CYOD (Choose Your Own Device). Le collaborateur et achète lui-même un appareil avec lequel il pourra se connecter au SIRH, dans une liste présélectionnée (le plus souvent par la DSI) ;
  • COPE (Corporate Owned, Personally Enabled). L’entreprise choisit le terminal mobile du collaborateur (qui peut l’utiliser à titre personnel), mais elle le paie.

Un décalage entre les pratiques des employeurs et les attentes des salariés

D’après une étude du cabinet ISlean Consulting, 34% des salariés estimaient que leurs propres outils numériques étaient plus performants que ceux fournis par l’entreprise. 24% pensaient l’inverse. Or si les entreprises anglo-saxonnes semblent s’être massivement converties au BYOD, ce n’est pas tout à fait le cas en France : à peine plus de la moitié à leurs employés de travailler (à des degrés divers) avec le matériel de leur choix.

L’enjeu : un SIRH performant dans le temps

L’enjeu est pourtant de taille, et il dépasse de loin le seul cadre de l’équipement : il s’agit de faciliter la prise en main et l’usage d’outils qui ont bien souvent demandé bien des efforts à vos équipes RH (de conception, de développement, de stratégies d’adoption…). Les choix stratégiques de la DSI, et les contraintes qu’elle va chercher à imposer pour des questions de sécurité sont évidemment légitimes. Mais ils risquent d’être amené à changer très rapidement, compte-tenu des évolutions technologiques, et de la réalité des usages en interne.

Des solutions RH multi-accès, et pensées UX

Pour être adopté, et performant dans le temps, votre SIRH doit donc être conçu :
  • pour être « agnostique » en termes d’accès, multi-device, et multi-plateforme ;
  • pour être ergonomique, avec l’expérience-utilisateur (UX) en tête.
Car in fine, le client (fut-il interne) est roi… Et ses choix vont clairement vers des logiciels RH offrant la même accessibilité et le même confort d’utilisation que les applications mobiles qu’il utilise au quotidien. BYOD, CYOD ou COPE : le débat s’est déplacé. Quelles que soient les règles de votre entreprise en matière de systèmes d’information, l’avenir se situe clairement dans un modèle d’outil RH en forme d’applications souples, simples, et évolutives.
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